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Photo du rédacteurChantal Paul

Intimidation

Dernière mise à jour : 27 juil. 2023

Lien vers la capsule Youtube (ou copier/coller ce lien : https://youtu.be/rMcD_DYWNQA)


Votre enfant se fait-il intimider ou connaissez-vous quelqu’un à qui ça lui arrive? Vous avez un sentiment très fort que cela pourrait être le cas. Reconnaissez-vous certains de ces signes :

  • Le dimanche soir, vous reconnaissez des signes d’anxiété chez votre enfant parce que l’école recommence demain…

  • Votre enfant ne veut plus aller à l’école.

  • Ses notes baissent.

  • Vous remarquez qu’il est plus violent à la maison… Ou il s’isole de plus en plus.

  • Même si vous lui demandez ce qui ne va pas, il est évasif et se renferme sur lui-même.

  • Etc.

Avez-vous pensé à l’hypnose? Il y a des solutions et des stratégies qui peuvent être mises en place pour soutenir et aider votre enfant.


Mon enfant ne veut plus aller à l’école.

Il y a différents types d’enfants. Il y a ceux qui réussissent bien autant au niveau scolaire que social et qui sont heureux de retrouver leurs professeurs, leurs copains et de s’attaquer aux défis. Il y a les autres qui anticipent d’aller à l’école, les devoirs, les contraintes, l’angoisse de performance et la socialisation, etc. Pour ceux-là, ce sont des enjeux quotidiens.

Si votre enfant dit ne pas aimer l’école, ne plus vouloir y retourner, asseyez-vous avec lui et faites le bilan des expériences positives qu’il a connues durant la dernière année. Peut-être n’est-il pas très performant au niveau académique, mais il a sûrement appris des choses intéressantes. S’il prétend que non, peut-être aime-t-il le sport, l'art, l'histoire, ses camarades d’école, le service de garde, une activité particulière, etc. En dehors des résultats qui stressent beaucoup les écoliers, il y a sûrement du positif.

Enfin, si son discours est totalement négatif, tentez de savoir pourquoi. Il se peut qu’il ait moins d’affinité avec son enseignant trop sévère à ses yeux ou qui lui semble injuste, qu’il ait eu des difficultés avec certains amis qu’il n’a pas envie de revoir, peut-être a-t-il été victime de moqueries ou a-t-il peur de ne pas performer suffisamment, peut-être trouve-t-il l’école trop stressante ou même a-t-il peur de vous décevoir s’il ne réussit comme vous vous y attendez... Si la situation perdure, et que votre enfant semble vivre un stress exacerbant, il faudra alors se tourner vers des professionnels pour obtenir leur aide.

Il arrive qu’on soit surpris par leurs réponses, qu’on s’étonne de ne pas connaitre certains détails de leur vie, certaines émotions qu’ils ont vécues depuis leur entrée à l’école, mais le fait de le savoir maintenant, de s’y arrêter avant que la frénésie du métro-boulot-dodo recommence, pourra peut-être vous décider à en parler ou simplement à trouver des solutions avec l’enseignant de votre enfant et l’éducateur spécialisé de l’école pour améliorer la situation.

Enfin, pensez à encourager tous ses efforts, ses succès et ses réussites et, surtout, soyez à son écoute. Acceptez que votre enfant ne soit pas un reflet de votre personnalité et qu'il vive une relation à l'école probablement différente de la vôtre, mais tout aussi valide.


Suggestions :

1- Discuter avec votre enfant avec empathie. Expliquez-lui que vous aussi, vous rencontrez des défis à votre travail. Que l’école et le travail sont non négociable donc ensemble vous allez trouver des solutions pour améliorer la situation.

2- Faite équipe et créer une routine du matin et une routine de fin de journée. Souvent les enfants qui ne veulent pas aller à l’école nous amènent à débuter la journée en colère, d’avoir à marchander avec lui pour l’amener à l’école. Les routines seront sécurisantes pour votre enfant.

La routine du matin doit être la plus précise que possible. Exemple : Une routine du matin ne devrait pas contenir de jeu vidéo et ou de télévision. Ceux-ci ne permettent pas à votre enfant de devenir autonome.

  • Je me lève et vais à la toilette.

  • Dès 7-8 ans votre enfant peut faire son lit et ranger son pyjama.

  • Je m’habille avec le linge sorti la veille.

  • Je prends mon petit déjeuner.

  • Etc…

  • Vous pouvez faire un système de pointage pour motiver votre enfant. Ensemble, vous créez une routine du soir. (N’oubliez pas les points quand cette routine est bien faite.)

3- Mettez un calendrier facilement accessible (ex. : sur le frigo). Chaque fois que votre enfant fera sa routine correctement, il se méritera des points. Ceux-ci serviront à se gagner des privilèges. Un privilège peut-être du temps avec vous. Ex. : faire un gâteau ensemble, fabriquer une cabane dans laquelle vous dormirez un soir (un week-end); créez-vous une liste. Cela instaurera une belle complicité avec votre enfant et soulignera ses efforts d’engagement.


4- Si votre enfant pleure quand vous le laissez, un objet de transition entre vous et lui peut aider. Exemple : un bracelet que vous portez. (Choisissez l’objet d’avance sans lui dire.) Prêtez-lui, en lui disant d’en prendre bien soin jusqu’à votre retour.


5- Faites-lui un câlin et dites- lui que vous savez ce qu’il vit et que vous êtes fièr(e) de lui, même s’il pleure. Trouvez un adulte et partez avec l’air d’avoir confiance. S’il vous sent fragile; il réagira plus fortement.


6- Quand vous venez le chercher, faites des jeux pour détendre l’atmosphère. Exemple : vous nommez une couleur et une forme et il doit trouver l’objet que vous voyez. Cela peut aussi être le jeu de : je dois trouver une situation que j’ai bien aimée aujourd’hui. Trouvez une situation à votre travail et c’est à lui par la suite. S’il vous dit qu’il n’y a rien, ce n’est pas grave. Vous réessaierez le lendemain et changez de jeu.


Que peut faire l’hypnose chez l’enfant ?

Dès l’âge de 4 ans, les enfants peuvent être éligible pour l’hypnose, puisque l'hypnose est un état naturel au cours duquel l'attention au monde extérieur est diminuée pour permettre à l'inconscient d'être plus présent et de percevoir de nouvelles ressources.

C’est une façon d’aller chercher de nombreuses compétences. Sous hypnose, il va être possible d’apprendre à gérer le stress.


L’hypnose chez l’enfant est bonne pour :

  • Les troubles du sommeil, les cauchemars, les peurs nocturnes

  • Les peurs et phobies : peurs de certains animaux, peur du noir…

  • La propreté (énurésie, encoprésie), sucer le pouce, les comportements compulsifs

  • L’hyperactivité, les difficultés de concentration et d’apprentissage

  • La timidité, le manque de confiance en soi ou d’estime de soi

  • Le stress lié à l’école, stress de performance, anxiété

  • De manière large, la gestion des émotions, et notamment la gestion de frustrations et la gestion de la colère.


Chez l’enfant, le cerveau « rationnel » devient mature beaucoup plus tard que le cerveau « émotionnel ». Il n’est pas facile d’être raisonnable quand la pression augmente et que les émotions sont fortes : colère, peurs, tristesse, joie, anxiété, avec des comportements parfois difficiles à contrôler, et à supporter pour l’entourage.

Il y a aussi des peurs nocturnes, de l’agressivité ou de l’opposition, développer l’estime de soi, prendre confiance en soi est un travail de tous les jours.


L’hypnose avec les enfants est utilisée avec leur propre imagination. C’est pourquoi l’hypnose chez les enfants est moins formelle qu’avec les adultes, et il suffit souvent de rentrer dans leur monde pour animer de manière subtile des personnages, animaux, super héros, amis réels ou imaginaires… Souvent ils adorent les cessions.

Nous avons en chacun de nous, les ressources pour aller mieux, l’enfant aussi.


Chantal et Nancy, hypnothérapeutes

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