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Photo du rédacteurChantal Paul

La colère


La colère! Parlons-en!


Comme toutes les émotions, la colère est naturelle, et constitue un signal d'alarme lorsqu'un de nos besoins n'est pas comblé, ou que nous ne nous sentons pas en sécurité. La colère sert donc à mettre des barrières, à dire STOP à une situation qui ne nous convient pas. Cette émotion est complexe parce qu'elle peut en cacher d'autres, comme la peur, la douleur, la frustration, la honte, la jalousie, le dégoût, la surprise, la tristesse, etc.


On peut dire que la colère est comme une soupape. Elle indique qu'il faut faire quelque chose quand elle est là. Il s'agit d'un signal qui nous indique qu'il faudra modifier quelque chose dans la situation, sinon ce sentiment ne pourra pas disparaître. Et c'est très important parce que dans les faits, cette colère nous permet d'être vrai, d'être nous-mêmes.


Pleurer peut vous permettre d'évacuer ce ressenti négatif, mais également de vous soulager. Les larmes vont vous aider à vider votre cerveau de toutes ces tensions accumulées, mais surtout de la fureur qui le submerge. C'est une façon comme une autre d'extérioriser sa colère sainement.

Une colère non maîtrisée peut nuire à bien des aspects de la vie. Elle peut être une source de conflits avec la famille, les amis, les collègues et même mener à des démêlés avec la justice. Chez la personne qui la vit, elle peut être amplifiée par le souvenir de situations passées.

Les personnes en colère peuvent réagir de différentes façons.

  • Passivement : c’est lorsque la personne boude, vous ignore, passe des commentaires désobligeants avec un gentil ton de voix.

  • Ouvertement : c’est lorsque la personne crie, insulte, dénigre, etc.

  • Énergiquement : c'est lorsque la personne bouscule des personnes et/ou qu'elle lance ou frappe des objets.



Il y a 3 phases à la colère :

  • Le grondement : cette phase, on observe de petits signes d’impatience ou de gêne légère (taper du pied, mordre ses doigts, agiter ses jambes), ou bien des comportements plus menaçants (jurer tout bas, invectiver, lancer des regards noirs). Il s’agit de la meilleure phase pour intervenir, de préférence par des techniques douces visant à réduire le niveau d’excitation : en retirant l’individu de l’environnement hostile, en redirigeant son attention, en lui demandant d’appliquer des techniques de respiration profonde.

  • La crise de rage : au cours de cette phase, les capacités de maîtrise de l’individu sont dépassées. Il est alors impossible d’empêcher l’aggravation de la situation par l’usage de la logique ou de la raison.

  • La récupération : à ce stade, lorsqu’on se met en colère, tout notre corps se retrouve submergé par la décharge d’une substance chimique très puissante : le cortisol. La colère a des conséquences. Savez-vous que pour 5 petites minutes de colère; il va falloir 5 heures à votre corps pour récupérer ?

  • Le cortisol est une hormone fabriquée par notre corps. Son rôle est de veiller à l’équilibre du sucre dans notre corps et au métabolisme des graisses. On la sollicite en général quand on a un grand besoin d’énergie tout à coup (pour fuir, par exemple); elle est capable de transformer les réserves de graisse en sucre et dirige cette énergie au bon endroit, comme dans les muscles de vos jambes si vous devez prendre la fuite ! Elle joue un rôle quand vous êtes stressé.

  • Habituellement, la production de cortisol est à son maximum entre 6 h et 8 h du matin, puis elle décroît jusqu’au soir où elle est à son minimum.

Mais ça, c’est lorsque tout roule normalement. Quand c’est la routine.


Quand on se met en colère, on bouleverse cet équilibre. On fabrique une telle dose de cortisol d’un seul coup, que cela devient un poison pour notre corps. Du coup, le cerveau se mobilise et mobilise toutes nos ressources immunitaires pour le faire disparaître. Ces ressources ne seront donc plus disponibles pour autre chose. C’est ainsi que, pour 5 petites minutes de colère, il faut 5 heures pour que notre corps soit débarrassé de cette substance toxique.

5 heures pendant lesquelles nous sommes totalement à fleur de peau. C’est pourquoi, quelquefois, même quand on pense que notre colère est finie, il suffit d’une petite question innocente et, oups… tout repart. Parce que le cortisol n’avait pas complètement été évacué.


La meilleure stratégie est de se maintenir en prévention et surtout réagir lorsque nous sommes dans la phase du grondement.


Apprendre à communiquer nos insatisfactions au fur et à mesure est primordial.


Pourquoi l’hypnose?

L’hypnose jouera un rôle facilitant. Elle favorisera un changement de perception et vous vivrez plus aisément l’état de calme.

  • L’hypnose vous permettra d’évacuer la colère accumulée.

  • D'adresser les situations dans votre passé qui peuvent amplifié la colère lorsque ces mêmes situations se rejouent (ancrer un détachement face à ces situations).

  • Mettre en place le confort et la légèreté.

  • Intégrer des moyens efficaces pour gérer la colère, pour éviter une nouvelle accumulation de cette désagréable émotion.

  • Augmenter la confiance en soi afin de bien gérer les émotions négatives. C’est-à-dire d’exprimer ses ressentis d’insatisfaction à mesure que ceux-ci apparaissent.

  • Et bien plus!


Nous croyons que nous avons tout en nous, pour aller mieux.


Chantal et Nancy, hypnothérapeutes



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