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Photo du rédacteurChantal Paul

Le deuil chez l'enfant

Dernière mise à jour : 27 juil. 2023



Est-ce que votre enfant vit un deuil? Que ce soit pour :

  • La perte d’un animal

  • La possibilité de ne plus revoir ses amis, son école, ses référence, ses repères à cause d’un déménagement

  • Le décès d’un proche

Il se peut que :

  • Vous n’êtes pas en mesure de l’aider.

  • Vous en avez peut-être conscience qu’il vit un deuil.

  • Ou bien, vous ne savez pas comment l’aider?

Avez-vous pensé à l’hypnose? Nous avons des ressources pour vous aider?


La manière dont un enfant vit le deuil est influencée par plusieurs éléments :

  • Son âge

  • Le lien qu’il entretenait avec la personne décédée

  • Sa culture

  • Son niveau de connaissance (âge)

  • Les personnes qui l’entourent


La façon dont l’enfant vit le deuil selon son âge.


  • Un nouveau-né peut vivre un deuil non pas en ayant conscience de la disparition définitive d’un proche mais en ressentant l’absence corporelle de la personne qui s’occupe habituellement de lui. Avant l’âge de 2 ans, un enfant peut vivre l’effet du deuil au travers des émotions que ressentent ses parents (choc, colère, tristesse).


  • Entre 3 et 5 ans, la notion de mort renvoie à la séparation, mais son caractère définitif n’est pas encore compris. A ce moment, des raisonnements fondés sur la pensée magique peuvent apparaître. L’enfant pense que ces actions peuvent générer certaines conséquences Exemple : Grand-maman est morte parce que j’ai été méchant / si je suis gentil, grand-maman ne sera plus morte).


  • De 6 à 8 ans, l’aspect définitif de la mort commence à être compris et un certain nombre de connaissance sont apprises. L’enfant peut alors se questionner sur la logique qui entoure la mort: Qui peut mourir? Pour quelles raisons? Que se passe-t-il après la mort? Que devient-on? En fonction des réponses à ces questions, l’enfant va construire son propre raisonnement et déduire des conclusions plus ou moins angoissantes. Mon oncle a le même âge que mon père est mort, cela veut dire que mon père peut mourir).


  • Entre 9 et 11 ans, la notion d’irréversibilité de la mort est comprise. L’enfant est à même de comprendre l’effet du deuil sur ses proches et adopter une posture protectrice (ne pas pleurer, réconforter les autres). La pensée magique est toujours présente et peut donner lieu à un sentiment de culpabilité.


  • À l’adolescence, de nombreux questionnements peuvent apparaître : Quelle justice y a-t-il? Quelle logique? Quel sens donner à la vie, si elle peut finir si brutalement?


Les conséquences du deuil sur le comportement de l’enfant.


Vivre un deuil est une étape difficile pour un adulte, alors qu’il possède les connaissances et les outils pour y faire face. Nous avons eu un aperçu de la manière dont les enfants peuvent concevoir la notion de mort et ce qu’elle implique. Il en découle parfois un sentiment d’abandon, de culpabilité ou encore d’angoisse.


Comment aider votre enfant.

  • Parler du décès

  • Soyez « présent » et attentif à ce qu’ils disent, mais tout aussi à ce qu’ils ne disent pas.

  • Ne forcez pas un jeune à parler du décès. Attendez qu’il soit prêt.

  • Créez un environnement sécuritaire et bienveillant où l’enfant se sent à l’aise de vous poser des questions.

  • Répondez à ses questions, lorsqu’il n’obtient pas de réponses à ses questions, il peut s’imaginer des scénarios qui sont souvent bien pires.

  • Répondez seulement aux questions que l’enfant vous pose. Ne donnez pas plus d’information qu’il n’en faut.

  • Décrivez avec exactitude ce qui s’est produit en utilisant des concepts et des mots que votre enfant peut comprendre. Par exemple, ne dites pas « Oncle Fred dort »; vous pourriez plutôt dire « Oncle Fred était malade et a décidé d’arrêter la machine de son corps ».

  • Encouragez votre enfant à exprimer ses pensées, ses émotions et ses craintes. Aidez-le à mettre des mots sur ces émotions.

  • Faites comprendre à votre enfant, qu’il n’y a rien de mal à se sentir heureux ou encore triste. Le fait de se sentir heureux (ou de se sentir mieux) ne signifie pas qu’il n’éprouve pas de tristesse à propos du décès ou qu’il a oublié la personne.

  • Garder les routines, assurez-vous de garder la continuité des activités et des routines pour que votre enfant se sente en sécurité que la vie continue.

  • Faites-les participer à des activités qui peuvent les tenir occupés sans trop penser à ce qui s’est passé ou encore à célébrer la vie de la personne, par exemple : dessiner, jouer avec de la pâte à modeler, écrire, s’amuser avec des jouets, créer un album-souvenir de photos ou une boîte contenant des objets préférés de la personne, encadrer une photo de la personne, planter un arbre ou préparer un jardin en son honneur, allumer une chandelle commémorative ou visiter le cimetière.

Comment l’hypnose peut aider?

Le déménagement et la perte des amis, la séparation des parents, le décès d’un animal ou d’une personne dans la famille… La gestion de la tristesse peut être difficile chez l’enfant.


L’hypnose une méthode douce et naturelle, a prouvé qu’elle était d’une grande aide pour aider les enfants endeuillés. Elle va permettre à l’inconscient de comprendre ce qui s’est passé, de vivre les différentes étapes, et surtout d’accepter les changements.


Avec les enfants c’est moins formel qu’avec les adultes, et il suffit souvent de rentrer dans leur monde pour animer de manière subtile des personnages, animaux, doudous, amis réels ou imaginaires…


Dès 5-6 ans, et parfois même avant, ils adorent en général ce moment où on fait semblant de dormir pour mieux construire ensemble des histoires, plus ou moins réelles.

Nous sommes une belle équipe d’hypnothérapeutes travaillant particulièrement avec les enfants. Pour en savoir plus, cliquez sur ce lien.


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Pour aller plus loin sur le même sujet :


  1. Accompagner l’enfant en deuil : https://www.cairn.info/revue-laennec-2003-1-page-21.htm

  2. Le deuil chez l’enfant et l’adolescent : http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2009/09-235-12F_08.pdf

  3. Les conséquences du deuil dans l’enfance à moyen et long terme. https://www.cairn.info/revue-infokara-2011-1-page-16.htm


Et n’hésitez pas à consulter un médecin si vous ressentez des symptômes de dépression.



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